Stéphane Allix est un ancien reporter de guerre. En Afghanistan, presque sous ses yeux, il perd son frère qui trouve la mort dans un accident de la route. La mort étant déjà pour lui une sorte d’obsession, cette disparition va être le déclencheur de recherches poussées sur le sujet. Son frère est toujours là, quelque part. Il le sent. Il arrive même qu’il le voie. Ce livre est une sorte de carnet de prospection, résultat d’une importante enquête, où chaque élément va progressivement porter vers un autre. Au fil de rencontres précises, dont des médecins, des cas particuliers, notamment des personnes ayant vécu des EMI (Etat de Mort Imminente), il va jusqu’à croiser les avis de différents médiums, en soumettant lui-même quelques expériences révélatrices. Plus il avance, plus la conviction que la mort n’est pas une fin en soi domine. Arrivé au bout de ces explorations « occidentales », il cherche des réponses complémentaires chez d’autres civilisations ayant un rapport différent à la mort. En Amérique du Sud avec les chamanes de la forêt amazonienne, en Inde, ou auprès des sages Tibétains… Des investigations longues, parfois décevantes ou déroutantes, mais rassurantes en ce sens qu’au-delà des barrières culturelles et des différents codes, on retrouve un ensemble d’éléments sensiblement identiques. La mort serait plus une sorte de dilution corporelle d’où s’échapperait une conscience restant en alerte et parfois « en contact » avec des vivants. En ce sens « la mort n’est pas une terre étrangère », nul besoin de la craindre. Pourtant, Stéphane Allix ne donne en aucun cas de leçon. On sent l’honnêteté de son travail et la force qui l’a poussé à aller aussi loin. L’affirmation semble mesurée et conserve une forme de réserve car aucune règle scientifique ne peut jouer le rôle de « preuve à l’appui », et l’on se doute que l’auteur aimerait encore aller plus loin, en se posant sans cesse la question du comment.  Stéphane Allix est aujourd’hui Président de l’Institut de Recherche sur les Expériences Extraordinaires (www.inrees.com).

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ PAR :

Marc Sapolin
De l’organisation de concerts aux interviews d’artistes il n’y avait qu’un pas. Plus de vingt-cinq ans de rencontres avec les artistes et toujours la passion de la découverte.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *