Heymoonshaker - photoA l’instar d’une formule assez courue en ce moment, le duo, dont beaucoup officient dans un registre proche du blues, Heymoonshaker propose une option inhabituelle et originale. Il suffit de se concentrer sur l’intro de batterie de « Wallet Switcher » sans avoir de réelle idée de ce qu’est le groupe pour se trouver d’emblée induit en erreur. Dave Crowe est un fou-furieux human-beat-boxer (boite à rythmes humaine), capable de tenir en haleine à lui seul un public sous le choc. Tout y est, tous les éléments de batterie, et plus, et toujours dans le tempo. Comment équilibre-t-il aussi bien un jeu où graves et aigus se chevauchent sans cesse ? Ecoutez « London Part 2 » et vous comprendrez. Et Andrew Balcon, dont le jeu de guitare hypnotique assure des gimmicks prenant, éructe d’une voix papier de verre d’accrocheuses semonces (« Premature Blues », « Part 1 », « Big Bop Boom »…). Alors, lorsqu’ils se la jouent balade tous les deux, on s’étonne de retenir encore son souffle (« Devil In Mind »). Quelle dose d’énergie et de passion là-dessous. Les Heymoonshaker viennent de Hollande et, parait-il, s’installent aujourd’hui en France. En tout cas de très grandes chances pour les croiser un peu partout sur le territoire au fil des concerts et des festivals. A ne surtout pas manquer.HEYMOONSHAKER, Shakerism. Pochette

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ PAR :

Marc Sapolin
De l’organisation de concerts aux interviews d’artistes il n’y avait qu’un pas. Plus de vingt-cinq ans de rencontres avec les artistes et toujours la passion de la découverte.

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