Pochette Colours in the street - RoyaumePremier contact avec le premier titre. Une logique qui, si l’impression est bonne, empli d’espoir l’auditeur pour la suite. Car il devient rare d’avoir sous la main des albums dont la teneur suffit à prendre au plaisir l’auditeur de bout en bout. Colours In The Street démarre très en force. Ce « Kid & King » assoit une pertinence et un savoir-faire digne d’un Coldplay, groupe auquel il est difficile de ne pas penser en comparaison. Gros son, mélodies appuyées, arrangements édifiants. Le refrain de « The Gods Of Wonder » à la suite, s’appuie sur un refrain à la « Princess Of China ». Il en va ainsi d’une inspiration très anglo-saxonne, maîtrisée de bout en bout, mixant avec élégance chaque titre. Une classe qui pourrait lorgner aussi du côté d’une certaine formation du nom de Supertramp, ne serait-ce que par la voix haut-perchée des couplets de « Brotherly ». Autre comparaison emblématique en raison de l’attention particulièrement poussée sur le travail des mélodies qui se superposent en permanence sans jamais se contredire ni s’annuler. Voilà donc une perfection qui ravira ou contrariera l’auditeur, en fonction de ses goûts, de sa recherche ou non d’originalité. En tout cas, impossible de dénigrer la qualité extrême et aboutie de ce disque. Les façons de surprendre des groupes peuvent être très variables. Ce combo français a trouvé les siennes.

 

Colours in the street - Copyright_Jean-Freetz_CIS-3635 (1)

 

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ PAR :

Marc Sapolin
De l’organisation de concerts aux interviews d’artistes il n’y avait qu’un pas. Plus de vingt-cinq ans de rencontres avec les artistes et toujours la passion de la découverte.

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