Pochette De Laurentis

 


 C’est attiré par cette reprise de « I Follow Rivers » de Likke Li, que l’on découvre DeLaurentis. Ou plutôt, c’est en découvrant ce titre sur ce mini LP que l’on décide de prendre le temps d’écouter plus avant l’ensemble. Car, dès « Sparrow », c’est une tendance très lègère et lente qui se dégage. Un peu plus mélodisée sur le titre suivant, « The Angel » – que l’on finira par apprécier à sa juste valeur assez rapidement finalement. Car DeLaurentis s’écoute tranquillement, comme l’on pourrait se laisser aller sur de la new-âge, quelque part par-delà les nuages. On imagine cependant plus d’obscurité que de soleil dans ses paysages. Le piano domine, commande complice d’un chant mélancolique. Minimalisme en impression seulement, car les petites trouvailles harmoniques se glissent subtilement au travers d’un tissu sonore fluide et aérien : « I Follow Rivers » et son jeu de basse marquant, ou encore les arrangements faussement discrets de « Many Years » (remixé autrement en guise de sixième titre), ou le très joli « Silent Home ». Des propositions qui se bonifient au fil des écoutes.

 

https://youtu.be/UrW2JxtZX1k

 

 

DeLaurentis scène

 

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ PAR :

Marc Sapolin
De l’organisation de concerts aux interviews d’artistes il n’y avait qu’un pas. Plus de vingt-cinq ans de rencontres avec les artistes et toujours la passion de la découverte.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *