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« 10000 Things », seul titre dont elle ne signe pas la musique, mais les paroles, n’est autre que le fameux « Tubular Bells » de Michael Gordon Oldfield. Une adaptation chantée bien sentie et arrangée qui permet un très bel enchaînement avec « 8 mm ». De Laurentis maîtrise à merveille la technologie et semble s’éclater des capacités sans limites du home-studio, à condition d’avoir un peu d’imagination – ce dont elle ne manque pas. Il y a un esprit Laurie Anderson dans le concept, cela dit en raison du chœur temporisé de « As A Wink ». Les ambiances synthétiques, plutôt calmes, font une belle part au murmure, très apprécié dans les couplets, alors que les refrains aiment à s’emporter sur de plus vivaces nappes musicales (« Brand New Soul »). Ce second EP devrait imposer De Laurentis comme une valeur artistique sûre, aussi compétente qu’une Christine and The Queens par exemple. Et pas seulement en raison de sa capacité à adapter les tubes des autres, comme « I Follow Rivers » dans le précédent opus. Les preuves sont là.

 


De Laurentis music

 

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ PAR :

Marc Sapolin
De l’organisation de concerts aux interviews d’artistes il n’y avait qu’un pas. Plus de vingt-cinq ans de rencontres avec les artistes et toujours la passion de la découverte.

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