affiche_143639.thumb53700.1456481396Nous voilà reparti pour une onzième édition ! Le vendredi 25 mars à 23h, le Double Mixte ouvrait ses portes au Reperkusound pour la 7ème année consécutive. En effet, il en fallait de la place pour accueillir les quelques 12 000 festivaliers qu’a réuni l’évènement.
Nouveauté cette année et pour le plus grand plaisir de nos oreilles, une troisième scène ! La solar stage a fait son apparition pour nous permettre de découvrir, redécouvrir ou juste apprécier les sets de davantage d’artistes. Comme à son habitude, l’incontournable MEDIATONE, en charge de l’organisation, nous avait réservé une programmation digne de ce nom ! On avait notamment rencard avec plusieurs pointures des scènes Française, Electro Internationale, Trance et Techno.

1er Soir

 

12901305_10154035896839557_6824110638795518389_oNotre voyage musical a commencé le premier soir avec THYLACINE, ce jeune Angevin qui, à peine arrivé sur la main stage, mettait l’ambiance et lançait cette 11ème édition sur les chapeaux de roue avec son electro minimal. De quoi s’échauffer comme il faut pour le 1er soir. Fin du set et direction la grande salle du bas, qui était donc coupée en deux pour accueillir la Moon Stage et la Solar Stage. On y découvre la fin du set de THEORIST OFC puis on bascule devant la Solar stage, la petite nouvelle, et on enchaine avec le set d’un autre français, EFIX qui nous propose une deep House progressive jouée en live avec un guitariste et une violoniste. On apprécie ces changements de styles au travers ces différentes salles. Cela rythme ce début de soirée et on commence sérieusement à avoir l’eau à la bouche dans l’attente du passage de WORAKLS BAND sur la Main Stage.  L’heure approchant, on fait un saut à la Moon Stage avant de remonter et on y découvre les dernières notes d’ADVENTICE, le résultat d’une collaboration entre Dj Deep et Roman Poncet. Le son nous plait mais on ne s’éternise pas. L’inconvénient dans ce type de marathon musical c’est que l’on doit choisir, on ne peut pas voir tout le monde, alors on prend des petits bouts par-ci par-là. Et notre voyage continu, nous arrivons à destination à temps pour WORAKLS BAND. Le public était au rendez-vous, beaucoup les attendait. Côté son ils nous ont donné ce que l’on voulait, mais nous sommes resté un peu sur notre faim à cause d’une scénographie pas vraiment adaptée au set et des cordes un peu trop présentes à notre goût. On terminera cette première soirée en refaisant un petit tour des salles et en y découvrant GREEN VELVET sur la Moon Stage ainsi que ROSE sur la Solar, sa voisine. On rentrera chez nous pleins de promesses pour les deux autres soirées à venir.

2e Soir

 

12901437_10154035935514557_2775872757907264290_oLe deuxième soir ne commencera pour nous qu’à 00h avec le set dub de KANKA sur la Solar Stage. Arrivés tard au Double Mixte, on aura loupé de, supposées, belles prestations comme notamment GUTS et WOOBEDUB, mais c’est sans penser au fait que le meilleur reste à venir. En effet, nous ne pouvions que quitter KANKA avant la fin de son set, qui nous laisse d’ailleurs tout à fait perplexe, pour pouvoir se faire une place au sein de la foule, devant la Main Stage. Une des têtes d’affiches du festival, HILIGHT TRIBE, se prépare à hypnotiser la salle avec ses sonorités bien personnelles de transe, émanant de didgeridoo et d’une jolie ribambelle de percussions. Aussi, comme à leur habitude, les 6 grands gaillards qui composent le groupe ne nous ont pas déçu. Habitués du Reperkusound, ils ont su une nouvelle fois faire vibrer les murs du Double Mixte de même que la foule nombreuse, en parfaite symbiose avec eux. Sans conteste, le show qu’ils nous ont donné a été un des moments phares du festival, un moment comme on les aime et qui nous pousse à venir à chaque fois. En attendant de se prendre la deuxième claque de la soirée avec une autre très grosse tête d’affiche, on est descendu prendre un peu l’air, patienter et nous remettre de nos émotions avec THE NOISY FREAKS sur la Solar. Véritable découverte aux consonances funk et french house, nous avons été très agréablement surpris de cette rencontre avec ce duo de frenchies. Bien que le son nous plaise, on ne peut se permettre de rester trop longtemps car déjà, il nous faut remonter dans la grande salle pour accueillir nos deux expatriés de L.A. 11255082_10154035934649557_2182288875272843791_oUne nouvelle fois, DIRTYPHONICS a répondu présent à l’appel du festival et ce, pour notre plus grand plaisir auditif. D’ailleurs que dire ? Ces deux surexcités de la drum & bass ont fait jouir nos oreilles et nos corps au rythme de leur set de folie. Ils nous ont transmis leur énergie folle pendant 2h en nous soumettant leur drum et leur dubstep que l’on aime tant. Cependant, on leur fera un petit reproche concernant la fin de leur set. Plus axé trap, ils nous laisserons progressivement décrocher et nous calmer vers d’autres horizons. Cela tombe bien, on a le temps de voir quelques bribes de la transe progressive que nous propose COMING SOON sur la Moon Stage. Mais ce que l’on attend pour finir cette soirée forte en émotion, c’est COMAH. Pour nous, il s’agit d’une découverte d’avant festival à laquelle il nous tardait de nous confronter. Que du positif ressort de cette rencontre ! On a pu savourer un set de plus de 2h de minimal progressive devant la Solar Stage. On sentait que la fin de la soirée approchait car la salle n’était pas bondée et c’était tant mieux pour nous. Une foule moins importante et une scénographie plutôt réussie pour le coup nous ont plongé dans une ambiance intimiste avec ce jeune français, une ambiance idéale pour clôturer cette soirée sur une note plus que positive.

 

3e Soir

 

12322671_10154040572594557_4854025574292229141_o3ème et dernier soir, la fatigue se fait un peu sentir mais nous sommes de nouveau présents au Double Mixte pour déguster les derniers sets de ce festival incontournable lyonnais. De même que la veille, on tarde un  peu à arriver et on commence donc vers 00h avec SCRATCH BANDIT CREW, qui nous propose du hip hop scratch devant lequel on ne s’éternise pas car DELUXE, doit faire son entrée d’ici peu. On les croisera d’ailleurs aux abords d’un couloir, très joviales et détendus avant de monter sur scène. L’heure de leur passage est enfin arrivée. Du monde se presse devant la scène et ils commencent leur show au son hip hop groove avec quelques passages de drum et de dubstep. Ça nous change des sonorités de la veille, mais c’est aussi ce que l’on aime, pouvoir déguster plusieurs saveurs musicales. Pendant deux heures, ils nous ravivent les oreilles avec leur son frais et live et c’est bien ce que l’on voulait entendre pour cette dernière soirée. Mais comme toute bonne chose à une fin, leur show se termine et il nous faut quelque chose à nous mettre sous la dent. On se dirige alors vers la deuxième salle qu’il y a ce soir, à savoir la Moon Stage, la Solar n’accueillant personne pour cette dernière soirée. On tombe alors sur TOM FIRE et FLAVIA COELHO et leur trip hop world. On reste mitigé face à ce qu’ils nous proposent. On connait les deux artistes indépendamment l’un de l’autre, mais ce soir leur prestation à deux ne nous transperce pas. On quitte donc la salle et on prend une petite pause avec une pinte à 6€, il faut le souligner, de quoi patienter avant N’TO. 12961151_10154071353419557_8500127720318749898_oOn retourne alors dans la grande salle et on y retrouve le marseillais de 31 ans. Une foule de jeunes amateurs d’electro est sur le qui-vive devant son live propre et efficace. Puis vient l’heure de retrouver celui devant lequel on passera les derniers instants de ce festival, à savoir VANDAL. On descend une dernière fois devant la Moon stage et on se laisse surprendre par l’artiste et sa raggatek un peu plus offensive qu’à son habitude, mais on aime ça. On termine alors ces 3 soirs intenses sur un set des plus plaisants, de quoi s’en mettre plein les oreilles avant notre prochain festival.

 

Bilan

 

On a apprécié le contenu soigné de la programmation qui allait crescendo sur les 3 jours selon nous. En effet, et ce n’est pas les sold out qu’on fait les nuits 2 et 3 qui nous contredirons, il y avait davantage d’artistes connus sur ces deux derniers soirs. On a aussi aimé l’ajout d’une nouvelle scène permettant une présence artistique un peu plus importante, mais augmentant aussi la frustration de ne pouvoir voir tout le monde. On a cependant trouvé décevant le peu de décor dans les salles qui, de fait, manquaient un peu d’âme, ainsi que les scénographies parfois inadaptée au set des artistes. Bref, en positif on se souviendra aussi de la petite pinte à 6€ qui fait du bien. Mais, pour finir, on retiendra par-dessus tout que le Reperkusound est encore et toujours un rendez-vous incontournable où l’on peut retrouver une sacré belle étendue de nos talents français, au travers un voyage éclectique musical, pouvant ravir tout un chacun.

 

Crédit Renaud Alouche et Guillaume Conchin

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ PAR :

Clémence Minot et Lilian Sapolin
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