Une voix grave, qui tranche dans la mode actuelle des hauts-perchés, cela en impose. C’est l’effet de cette introduction que supporte la lourdeur volontaire des accords de piano. Ambiance collant au titre de ce morceau, identique à celui de cet EP. Et les fantômes de s’exprimer par le biais d’une sorte de refrain extrême évidemment plus vaporeux. Finalement la gravité s’efface à la faveur des mid-tempo qui vont suivre, « Billy », « Drift » et « Cupidon » où le chant est partagé avec Roman Cupper. Un dernier titre semblant revendiquer une ambition grand public. Moins de quatre minutes pour chaque morceau, donc brièveté du tout. Juste de quoi mettre l’eau à la bouche de l’auditeur qui risque de se demander dans quelle case classer Pale Grey. Mais y a-t-il un intérêt à tout catégoriser ? On passe un bon moment. C’est déjà beaucoup. Belle prise de son et joli travail d’atmosphères.
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- De l’organisation de concerts aux interviews d’artistes il n’y avait qu’un pas. Plus de vingt-cinq ans de rencontres avec les artistes et toujours la passion de la découverte.