Après avoir chroniqué Paris Combo et son french swinging, voici quelques impressions sur celui de Robyn Bennett. La chanteuse américaine, française d’adoption vient de faire paraître son second album. Un concentré d’énergie porté par un premier single donnant son titre à l’album, entraînant et joyeux, communicatif à souhait. L’art et la manière d’imposer la couleur volontariste d’un répertoire dédié à des propositions de swing(s) tournés vers l’évolution du genre. « Meant To Be » assoit ses fondations sur un riff de cuivres très élaboré, des cuivres qui ne lâcheront jamais le morceau au cours des trois minutes trente-sept du titre. Ils brillent d’ailleurs par leur présence tout au long du répertoire, s’imposant comme un repère indispensable, liant avec malice les variations funky ou rock’n roll qui s’immiscent toujours avec grâce pour accompagner Robyn. Il faut souligner aussi l’excellent travail des musiciens en tant que choristes, car ils ne sont nullement en reste sur le sujet. On peut dire que tout cela dépote. Le guitariste est hyper à l’aise, proposant le « solo qui tue » (« Right On Time », « Crazy »), aussi bien que l’arpège préféré des amateurs de slows langoureux (« Give It Time »). Robyn Bennet, c’est un club de jazz à elle toute seule, enfin avec son Bang Bang. Prenez « Take It All », « Get Yourself Together », ou le tubesque « Everyday » pour les envolées lyriques, les phrasés saturés et très rock de « Have My Way », la contrebasse féline de « It’s Here », tout est à prendre. Pas étonnant de découvrir, en guise de plage finale une reprise significative, « Quand On N’A Que L’Amour ». Il transpire de la première à la dernière seconde de ce sublime « The Song Is You ».
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Fantastique!