Avez-vous déjà entendu parler de Col en Fleurs, cette bande de potes qui pousse la chansonnette ? Non ? Alors voici les présentations :

Pourriez-vous présenter le groupe avec une métaphore?

Tous, après quelques minutes de réflexion : Fleur du bitume, c’est la métaphore que nous choisirions.

Est-ce que chacun d’entre vous pourrait présenter un autre membre du groupe en spécifiant son apport musical au sein du projet, mais également son apport en termes de tempérament?

Maëva : Simon est chanteur guitariste dans le groupe, il écrit les chansons et est très drôle.

Simon : Maëva est chanteuse et c’est la plus sérieuse du groupe.

Sam : Moi je présente Lanouche (Lana), elle est chanteuse et c’est un peu la mannequin.

Lana : Ha oui j’adore (rire), mannequin pour tous !

Lana : Sam il est beatboxeur et il est bizarre (rires), mais on l’adore.

Sam : je n’aurais jamais dû passer en dernier en fait !

Vous avez sorti un nouveau projet, pourriez-vous nous parler de trois idées, trois grandes valeurs que nous allons retrouver dans ce projet:

Col en fleurs : En fait notre projet est sorti ce matin, enfin à minuit hier. Il y a quatre titres. On parle beaucoup d’amour. Il y a aussi un titre qui s’appelle « Laniakea ». Cette chanson traite de la crise des migrants avec notre regard à nous. Ce n’est pas poussé, on a essayé de faire une sorte de métaphore, c’est poétique. On transmet notre ressenti vis-à-vis de ce sujet-là.

Ce morceau s’appelle « Laniakea » parce que c’est un amas de galaxies qui ont été découvertes il y a deux ans. L’idée vient de là. C’est très naïf, mais on veut dire qu’il y a de l’espace pour tout le monde et que nous vivons tous dans le même endroit, on devrait donc avoir les mêmes chances.

On parle aussi d’amour dans l’album, mais l’amour c’est très vaste. “Après minuit” c’est le souvenir d’une relation qui n’est plus. “Pari d’aimer” c’est la découverte d’une relation pour quelqu’un qui ne croyait plus en l’amour. Et “Tetriste” est encore une rupture (rires). Mais c’est une vengeance “Je rêve que t’es triste”. Il y a un jeu de mots avec le « Tetris », on reprend d’ailleurs la mélodie du jeu en fin de morceaux. C’est l’avis du mec et de la meuf. Dans cette chanson il y a les deux points de vue.

Pour poursuivre, tout en faisant un peu marche arrière, pourriez-vous nous raconter votre parcours en trois moments clés? En trois souvenirs agréables? Et en trois souvenirs désagréables?

Col en fleurs : On a créé le groupe il y a 6 ans. À la base on faisait des reprises et ensuite on a commencé à composer. Simon a commencé à composer pour le groupe et de là on a signé l’année dernière en maison de disque chez Sony. Nous sommes donc entrés en studio pour enregistrer avec les Skydancers.

Et pour revenir encore plus loin, cela fait dix ans qu’on se connait et qu’on est amis avant tout. On s’est rencontré en école de musique il y a plus de dix ans.

Concernant les trois souvenirs agréables… Il y en a tellement. Tous les jours passés avec le groupe, donc le quotidien est déjà un souvenir. Certaines grosses scènes étaient marquantes. On a fait La Cigale en première partie de Redouane il y a deux ans.  On a aussi fait le Café de la Danse et on a aussi joué pour l’ouverture des locaux de BETC à Paris. Le contexte était incroyable, car on avait une barque qui se déplaçait, une espèce de plateforme avec un moteur et notre voix était reprise dans d’énormes enceintes. Il y a aussi eu le musée des arts forains. C’était sympa et, après, on a pu profiter des manèges.

Le défilé du Printemps était mémorable aussi. Il y avait un défilé de robes de mariées dans la coupole du Printemps. Cet endroit est magnifique et nous faisions la fermeture du défilé. Nous chantions et défilions avec les mannequins. C’était vraiment cool.

Nous n’avons pas trop de souvenirs désagréables. Même quand nous sommes dans des grosses galères, ce qui nous est arrivé, puisque nous sommes ensemble, ce n’est pas vraiment des mauvais souvenirs.

Il n’y a rien, dans nos souvenirs, qui s’apparentent à des moments désagréables.

Les grosses galères ça a été lorsque nous avons chanté dehors et qu’il faisait super froid. Ça résulte plutôt des conditions. Doit-on parler des énormes embrouilles qu’il y a entre nous ? (rires) Ça arrive, mais on en sort grandis, c’est ça qui est beau ! Il y a aussi le moment où Maëva a raté le train et demandé à Sam de l’arrêter d’urgence et de tirer l’alarme. Finalement elle l’a tout de même raté, mais elle a pris le suivant et était à l’heure pour le concert donc c’est un bon souvenir. On s’en sort toujours et on transforme tout en positif.

Comment avez-vous préparé la scène de ce soir?

Col en fleurs : Devant nos miroirs (rires). On a fait des petites chorégraphies, des mises en scène. Nous faisons beaucoup de scène donc c’est rodé. On a juste rajouté des petits mots et adapté notre répertoire au public d’Oxmo Puccino (lien interview). Nous avons plusieurs medleys dans notre répertoire et ce soir nous faisons le medley rap, ça semblait évident. On reprend des chansons qui vont parler au public, je pense.

On ne fait pas beaucoup de première partie, mais si c’est le cas nous nous adaptons. On fait de la pop urbaine, mais il y a des chansons toujours plus pop, d’autres plus chansons donc on varie de répertoire.

Ce soir nous allons jouer l’EP. Nous l’avons déjà présenté auparavant.

Un mot de la fin?

Col en fleurs : On est géniaux (rires), une bande de potes qui s’amuse et donne de l’amour et de l’énergie. On va faire en sorte que vous vous sentiez bien !

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ PAR :

Léa Sapolin
Rédactrice en chef adjointe et webmaster du Magazine.
Passionnée de HipHop français et de musique à textes, en charge de la partie rap du magazine depuis mes 11ans.
Chargée de communication à mon compte et chef de projet Web à Oxatis.
Projet perso en cours : www.omega-13.fr

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