Putain, Putain, Ratings Optionsputain, c’est vach’ment bien, même si c’est plus des européens. La pochette sobre de l’album, photo noir et blanc d’une batterie combinant éléments électroniques et morceaux de bois sur un fond jaune canari, pointe l’esprit du groupe anglais, résumé dans les quatre mots du titre : « Co
me Play The Trees ». Le premier morceau porte évidemment ce même titre. Avouons qu’à la première écoute, hormis cette sonorité percussive lourde, genre timbales, augmenté de sonorités boisées (marimba ?, et morceaux de bois frappés ?), on ne sait trop que penser. Puis, progressivement, tout ce qui suit va doucement révéler son pouvoir attractif. D’abord la motorisation, soit le petit truc que l’on qualifiera de riff et qui, une fois lancé, ne s’arrête plus, emportant tout sur son passage.
Dès « Hanging With The Moon », c’est parti. Puis « I Want My Minutes Back », qui laisse clignoter son tempo soutenu avec ces espèces de pointage de soudure sonore, très électriques et saturés, confinant à l’obsession. Alors, lorsque s’emballent les huit minutes de « Johnny Guitar Calling Gosta Berlin », c’est l’effet mantra qui prend possession du corps de l’auditeur. Car la musique de Snapped Ankles est avant tout physique. On croit avoir juste affaire à une simple rythmique en boucle, avec ses particularités sonores, sans plus. Mais cette impression est très vite démentie. On est emporté par la bourrasque, avide de la reprise rythmique lorsque les petits breaks se positionnent pour provoquer ce manque – ce qui est le cas à plusieurs reprises dans ce morceau. Et la suite est du même acabit. L’effet est le même que celui que pouvait provoquer la découverte d’un groupe comme Devo, par exemple, à la fin des années soixante-dix. Une musique annonciatrice de liberté d’inspiration et d’adaptation à une époque. Snapped Ankles dispose de ce même talent. Ce qui est dit dans la petite biographie qui accompagne ce disque l’annonce justement : « Un album à la fois moderne et rétro, ce à quoi ressemblera la dance music lorsque les ordinateurs nous auront lâché. » ce quelque chose de « primitif » qui rend ce disque absolument IMPARABLE !
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- De l’organisation de concerts aux interviews d’artistes il n’y avait qu’un pas. Plus de vingt-cinq ans de rencontres avec les artistes et toujours la passion de la découverte.
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Je trouver que la machine à laver tourne bien.
dans le deuxième clip. J’aimerais bien en avoir une comme ça.