Tous les éléments pour plaire sont là. Un pur disque de rock’n roll comme on n’en entend plus guère. Rien de bateau, rien de cliché. Juste une rage dominante qui s’entend dès l’ouverture de l’album avec « #53 », ses guitares héroïques croisant habilement rythmique et mélodie-riff. Et surtout cette voix. Celle de Jasmyn Burke, chanteuse au…
Il a des artistes qui racontent des histoires, qui disent autre chose que du futile, quitte à critiquer sa propre attitude. C’est le cas d’Eddy de Pretto. Sa « Fête de Trop » en est l’exemple, regard acerbe sur une dérive, une attitude, ses limites : « Je luis de paillettes et me réduit au chaos ».…
Champion du titre à rallonge avec « This Town Ain’t Big Enough For Both Of Us », pour les premières fois que le groupe faisait parler de lui dans les années 70, avec, pour autre signe de distinction, l’image des deux frères Mael, en duo de base, tellement différents dans le look et l’attitude, l’un…
Pour Extended Player, Dan Black est avant tout celui qui fut le chanteur de The Servant, groupe épatant, particulièrement sublime dans ses propositions artistiques mélodiques. Entre-temps, après l’arrêt du groupe, Dan Black n’a pas chômé. Sa carrière solo sera très rapidement boostée par un bootleg posté sur Myspace (« HYPNTZ » devenu « Symphonies », connaissant un rayonnement…
L'été s'enfuit, la rentrée pointe le bout de son nez. Les festivals laissent place à la programmation culturelle des salles municipales qui reprennent la vedette. À Marseille, le beau temps est toujours au rendez-vous. Mais ce 4 octobre, dans un mois jour pour jour, ce n'est pas face à la Méditerranée que nous allons prendre…
Etrange impression d’être en présence de Bob Dylan dès les premières phrases chantées de « Good Thing ». Une couleur annoncée démentie aussitôt par « I Root » qui évoque indubitablement la fameuse chanson générique de Macadam Cow-Boy, « Everybody’s Talking », signée Harry Nilsson, grâce à son rythme et son orchestration. Michael Nau sait en tous les cas tenir ses…
Mince ! Avec le passage au numérique, nous sommes de moins en moins habitué à l’écoute par le biais de support physique. Voilà un cd qui commence mal. Il saute… Retirons le du lecteur et essayons à nouveau. Idem. Laissons tourner… « Imagine all the people… » Il ne saute pas le chant. C’est une version volontairement orchestrée…
Il est des disques qui paraissent intemporel, dont les sonorités ne permettent pas franchement de les situer dans une décennie historique précise. C’est le cas de cet album des quatre Chastity Belt. Evidemment, pour faire simple, une impression de découvrir un groupe américain des années 90, sous influence seventies, qui plus est, de Seattle, berceau…
On pense au groupe Les Petites Bourrettes (devenues ensuite LPB Club) à l’écoute de « Nos Batailles », pour le son et la manière de chanter. Ça tombe bien, on appréciait particulièrement ce groupe. C’est peut-être pourquoi Amiral a tout de suite tapé dans nos oreilles. « A Tes Côtés » pourrait soulever une impression similaire. Mais…
Etonnant album que ce « Shitty Hits » (« Coups Merdiques ») de la chanteuse américaine. Férue des musiques dites « lumineuses et brillantes » produites dans les années 70, elle propose cet album comme une sorte d’hommage à cette époque où la créativité battait son plein. L’une des raisons principales, donc, pour avoir eu très envie de découvrir…