Extendedplayer : C’est assez rare un groupe dans lequel tout le monde chante. D’où vous vient cette maîtrise des harmonies vocales ?

 

Vincent : C’est l’amour des harmonies vocales, depuis notre plus jeune âge. Nous chantions beaucoup avec mon frère lorsque nous étions petits. On a tout de suite adoré faire des reprises de Bob Marley et les Wailers, ce qui a été une grande école pour nous, les Beatles aussi, Crosby, Stills et Nash qui nous ont apporté beaucoup à ce niveau.

 

Mathieu : C’est la pratique en fait. La meilleure formation c’est de reproduire ce que tu aimes et le faire face à un public, même dans des lieux insolites. Il est arrivé un moment où nous jouions dans un restaurant. Nous faisions beaucoup de reprises vocales. C’est l’école de la vie. C’est en live, il ne faut pas se gourer. C’est comme cela que l’on apprend. Ensuite on s’inspire de toutes ces choses.

 

Extendedplayer : C’est vrai que votre répertoire est d’inspiration quasi-uniquement anglo-saxonne.

 

Mathieu : Il y a peu de groupes vocaux en France. Il y a Pow Wow, Hôtel Millionnaire, ça se compte sur les doigts de la main.

 

Extendedplayer : Jouer sur un festival vous impose-t-il de réduire votre set ?

 

Mathieu : ça dépend des dates. Ici aux Francofolies, on joue une heure dix. C’est quasiment notre set normal. Souvent on nous demande de jouer entre trente et cinquante minutes. Il faut qu’on s’adapte. C’est plus ou moins évident. Ce n’est pas facile de changer à la demande et de faire pile trente minutes ou quarante. Surtout qu’en général dans les festivals il faut être très carré au niveau des horaires, sinon ça décale tout le monde. C’est un exercice intéressant.

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ PAR :

Marc Sapolin
De l’organisation de concerts aux interviews d’artistes il n’y avait qu’un pas. Plus de vingt-cinq ans de rencontres avec les artistes et toujours la passion de la découverte.

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