Juste un quatre titres, mais suffisamment pour reconnaître là un esprit bien décidé à jouer le fun à coudées franches. Le titre éponyme rappelle la musique des formations des années 80, type Edith Nylon. Une guitare scandant ses accords sûrs pour soutenir un texte reflétant un lien direct à l’actualité. Sms, tweets… « à 10 centimes la rupture sans les larmes aux yeux », l’anecdote sera témoin de son époque. Pas certain de devoir parler de futilité, même si le second titre rappelle le titre phare de Granville (« Le Slow »), malgré son tempo plus rapide. Les colorations synthétiques abondent elles aussi vers des reflets eighties. Une sorte de compromis entre punk, new-wave et le versant variété développé par Niagara. Moins de quatre minutes à chaque fois, histoire de maintenir le contact. Une jeunesse concernée qui montre que, malgré toutes les évolutions et le côté « dépassé » des générations précédentes, rien n’est vraiment encore à inventer côté musique. Les vieilles recettes restent plus que jamais d’actualité. Est-ce le serpent qui se mord la queue, ou tout simplement la roue qui tourne et répète ses cycles ?
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