Une voix qui rappelle Miossec dans le phrasé (« Morceaux de Lune » et « Comment »), d’abord, puis des relents de Deportivo dans l’engageant et volontaire assemblage mots et musique (« Kasserine »). DaYTona a attiré l’oreille par la qualité du son, le courage d’écrire en français à l’heure où beaucoup choisissent l’anglicisme rock’n roll obligé, et par l’importance donné aux mélodies instrumentales. Sans esbroufe, mais avec une tension maligne, le groupe assoit un travail gonflé d’une présence marquante malgré son épure (guitare, basse, batterie et un peu de sons synthétiques) avec « Ce Soir Là ». Ces quatre titres sont une carte de visite très plaisante qui donne envie d’en savoir plus, et surtout, de les encourager à poursuivre dans cette voie, sans avoir peur d’affirmer leurs personnalités propres. De plus, signalons un visuel de pochette dont la délicatesse ajoute une touche positive et bienvenue.
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- De l’organisation de concerts aux interviews d’artistes il n’y avait qu’un pas. Plus de vingt-cinq ans de rencontres avec les artistes et toujours la passion de la découverte.
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