Couv Your Dreams alice-lewis« Where Do We Go Now » : première question, sans point d’interrogation. Ethérée et reposante la musique accompagne la voix profondément réverbérée d’Alice Lewis. Le titre de l’album semble être  plus que parfait. La batterie (boite à rythmes ?) de « Ignorance Is Bliss », qui suit, apporte une rythmique plus soutenue, mais n’interdit nullement l’accès aux domaines supérieurs de la rêverie. L’album est construit sur ce principe. Ambiances feutrées (« Let It Fall »), et nervosité retenue (« Perfect Stranger », « Nothing I Could Say »). L’inspiration semble venir tout droit de la new-wave des années 80, ses synthés aux sonorités spécifiques, ses guitares clean, et même quelques accents asiatiques (« Haunted Reveries »). S’il n’est plus franchement la peine de faire la course aux étiquettes, bien que l’on continue d’en raffoler, faute d’inventivité musicale, la chronique nécessite de donner quelques repères, susceptibles d’indiquer dans quel type de registre artistique intéressant pour l’auditeur se présente le produit. Alice Lewis convoque aussi la nature, l’eau et les grenouilles (« Crossing The River ») avant d’aller planer sur « The Drought », à l’ambiance subliminale. Après un second interlude, « The Statue » vient clore le track-listing officiel, avant de laisser place à deux remixes de « Perfect Stranger », l’un signé Poni Hoax, l’autre proposé en version « « Coconut ».

 

Alice Lewis

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ PAR :

Marc Sapolin
De l’organisation de concerts aux interviews d’artistes il n’y avait qu’un pas. Plus de vingt-cinq ans de rencontres avec les artistes et toujours la passion de la découverte.

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