Il existe un adjectif Que l’on a absolument envie d’utiliser à l’écoute de cet album : jubilatoire.  Tous les éléments qui le composent concourent à cette impression d’une musique dont l’objectif est tout simplement de rendre heureux l’auditeur qui s’y frotte. On y entre comme dans un jeu vidéo ou un flipper avec « 1UP ». On devient la boule qui met en branle tout ce qu’elle touche, déclenchant sons et harmonies en marquant des points. Premier featuring avec Sarah Bonito, qui vient vocalement en complément de l’avenant chant d’Oscar Scheller, donner cet excès de vie à la composition. On parle d’excès tout simplement parce  qu’il y a une forte dose de générosité dans ce répertoire. L’artiste a évolué depuis ses débuts où il officiait dans un registre indie-rock vers cette forme très libérale et inspirée d’électro communicative, créant à chaque fois des supports comme des cartons d’invitation à la joie et au plaisir. Ainsi le track-listing est un défilé artistique parmi lesquels Ashnikko, Jevon, Miraa May, Mathilda Homer. Des noms qui ne signifient pas forcément grand-chose pour nous aujourd’hui, mais qui ont toutes les chances de devenir, dans un avenir relativement proche, des artistes reconnus car en devenir sur le territoire du compositeur anglais. Chaque morceau parait ouvrit une porte vers un positivisme entraînant. Un encouragement à focaliser sur ce qu’il y a de bon en nous et autour de nous. Une sorte de philosophie partagée dans le plaisir. On le sent plus que volontiers sur l’excellent « 1% » chanté avec Lily Allen – bien sûr la plus connue des invités, avec laquelle il avait déjà collaboré par le passé. Ashnikko donne un ton presque rap au titre « Confidence », tout en conservant cette belle unité d’ensemble qui domine en permanence. A chaque fois, c’est le chant d’Oscar Scheller qui se voit embelli par la forme duo que prennent toutes ces chansons dont les refrains font mouche à chaque fois. Inutile de décrire plus avant ce projet. Si l’on apprécie un minimum le registre électro, on ne pourra qu’être séduit par « HTTP404 » qui s’inscrit tout simplement tout en haut de la vague question exigences, qualités, inventivité et talent mélodique.

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ PAR :

Marc Sapolin
De l’organisation de concerts aux interviews d’artistes il n’y avait qu’un pas. Plus de vingt-cinq ans de rencontres avec les artistes et toujours la passion de la découverte.

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