pochette the hubDeuxième album pour ce bluesman, cette fois chanté en français. Le précédent, produit par son ami Yarol Poupaud (référence FFF) avait permis d’entrer dans la liste des artistes « repérés », donc « à potentiel ». Bon choix avec la langue française sur quasiment tous les titres, parce que ça passe terriblement bien. « Alligator » démarre en puissance, et « Sale Môme (Elle A Le Don ») propose aussi sec un goût instrumental et mélodique. En bref, on a sous la main un véritable disque de musique, avec des guitares qui jouent, de la batterie et de la basse qui s’amusent et s’emballent ou se retiennent au gré des thèmes, des chœurs bien sentis là où il faut (« Testify »), ajoutant une touche de soul. Hubert Zérosix est un très  joli coq dans la basse-cour du blues hexagonal. Il s’est entouré de rien moins que Boris Bergman qui signe cinq textes sur douze, en gros la première moitié de l’album. Du coup, cela apporte une sorte de fraîcheur au style qui évite les clichés. C’est le cas avec « Belle journée pour mourir » qui se pose comme une chanson, dans le sens très noble du terme. Cette ouverture devrait être salvatrice, car entendre un blues d’ici décalqué sur celui de là-bas n’a guère de sens. The Hub a effectué le virage inespéré pour le genre, très différent d’un Bill Deraime, par exemple. Pas de voix éraillée non plus, pas besoin. Les instruments savent parler et ajoutent la dose d’émotion complémentaire et espérée. Et les autres textes, signés Mickey Gaurichon ou Hubert Zérosix lui-même n’ont pas à rougir derrière. Les deux textes anglais sont, quant à eux, signés par Avant Strangel. Emballante partie de plaisir.The Hub 2The Hub 1

 

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ PAR :

Marc Sapolin
De l’organisation de concerts aux interviews d’artistes il n’y avait qu’un pas. Plus de vingt-cinq ans de rencontres avec les artistes et toujours la passion de la découverte.

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