jules_01« Une femme qui se cherche. Un homme qui se perd. Un chien qui les trouve… Un livre qui rend heureux ». Comment, avec cette note préventive de l’éditeur, hésiter à plonger dans la lecture du dernier roman de Didier Van Cauwelaert ? La photo de couverture complète à merveille cette présentation. Qui aurait pu imaginer l’histoire folle d’un chien d’aveugle dont la propriétaire recouvre la vue ? Postulat que complète à merveille la mise en situation imaginée par l’auteur. Deux héros qui se croisent à l’aéroport lors du dernier voyage « en aveugle » d’Alice.  Le marchand de macarons qui vient au secours de Jules condamné soudainement à la soute pendant le vol. Brève rencontre. Mais Alice est très belle, trop belle. Et Jules est un vrai labrador, tellement bien dressé pour ses missions spéciales, et tellement reconnaissant envers celui qui l’a sorti d’un si mauvais pas, alors que sa vie risquait de perdre tout son sens. Sauf que Jules ne savait pas à ce moment que sa maîtresse n’allait plus avoir besoin de ses services. Jules mènera la danse, échappant à son nouveau propriétaire, retrouvant « Monsieur Macaron », provoquant des retrouvailles incertaines. La manière dont s’imbriquent les chapitres, alternant masculin et féminin, permet d’entrer dans les sensibilités éprouvées et en recherche d’osmose. Pourtant la tâche est loin d’être aisée. Une suite d’éléments inattendus donne corps, au fil des pages, à une aventure concrète et possiblement envisageable. L’humour, qui pointe son nez d’un bout à l’autre, ajoute au roman ces caractéristiques ludiques et joyeuses qui, effectivement, rendent heureux. Didier van Cauwelaert précise avoir porté en lui depuis tout jeune cette histoire, ayant lui-même été proche de ces guides exceptionnels, et ce pour des raisons tout à fait incontestables et opportunes. Voilà non seulement un bel hommage, mais une pure partie de plaisir offerte au lecteur.

 

Didier van Cauwelaert portrait

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ PAR :

Marc Sapolin
De l’organisation de concerts aux interviews d’artistes il n’y avait qu’un pas. Plus de vingt-cinq ans de rencontres avec les artistes et toujours la passion de la découverte.

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