C’est attiré par cette reprise de « I Follow Rivers » de Likke Li, que l’on découvre DeLaurentis. Ou plutôt, c’est en découvrant ce titre sur ce mini LP que l’on décide de prendre le temps d’écouter plus avant l’ensemble. Car, dès « Sparrow », c’est une tendance très lègère et lente qui se dégage. Un peu plus mélodisée sur le titre suivant, « The Angel » – que l’on finira par apprécier à sa juste valeur assez rapidement finalement. Car DeLaurentis s’écoute tranquillement, comme l’on pourrait se laisser aller sur de la new-âge, quelque part par-delà les nuages. On imagine cependant plus d’obscurité que de soleil dans ses paysages. Le piano domine, commande complice d’un chant mélancolique. Minimalisme en impression seulement, car les petites trouvailles harmoniques se glissent subtilement au travers d’un tissu sonore fluide et aérien : « I Follow Rivers » et son jeu de basse marquant, ou encore les arrangements faussement discrets de « Many Years » (remixé autrement en guise de sixième titre), ou le très joli « Silent Home ». Des propositions qui se bonifient au fil des écoutes.
CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ PAR :
- De l’organisation de concerts aux interviews d’artistes il n’y avait qu’un pas. Plus de vingt-cinq ans de rencontres avec les artistes et toujours la passion de la découverte.
DERNIERS ARTICLES DE L'AUTEUR:
Événements - Festivals24 juillet 2022Orelsan, Luv Resval, Scylla et Poupie au Jardin Sonore
Chanson française17 février 2020SUPER5TARS, double mixte
Chroniques disques13 février 2020THE MYSTERY KINDAICHI BAND, « The Adventures Of Kindaichi Kosuke »
Chanson française13 février 2020MORGANE IMBEAUD, Amazone