Extendedplayer : Vous chantez « Grand-Père » avec Benoît Dorémus et Alexis HK. Ce dernier a traité un thème proche de « Repenti » avec « Les Affranchis ». Vos deux écritures sont très différentes, mais chacune très pointue. Ce n’est guère étonnant de vous retrouver ensemble.

 

Renan Luce : On se connaît très bien. On est assez proches. On se côtoie souvent. Cette chanson est partie d’abord de cette volonté de partager un moment avec de vrais amis. Ce sont des gens que j’admire aussi pour leur écriture, leur musique. C’est aussi le plaisir de passer une journée en studio ensemble et de s’amuser autour d’une chanson plutôt drôle. C’est pour ça que j’ai cherché un thème un peu humour noir dans lequel on se retrouve tous les trois.

 

Extendedplayer : Vous évitez la formule « chacun chante sa phrase » en optant plus pour des harmonies vocales.

 

Renan Luce : C’est un truc qui s’est un petit peu imposé. Quand j’ai terminé la chanson en me demandant comment j’allais l’enregistrer et quel style lui donner, c’est le côté Frères Jacques qui est apparu. L’image en tout cas que je me fais des Frères Jacques que je ne connais pas très bien. Ce sont surtout des images qui reviennent. Cela m’a inspiré ces trois petits enfants un peu glauques. Je trouve que cela collait bien avec l’histoire de la chanson. Et c’est quelque chose que je fais très rarement de vouloir m’amuser de cette façon. Aucun de nous trois d’ailleurs.

 

Extendedplayer : Est-ce que ça a été facile à mettre au point ?

 

Renan Luce : J’ai été aidé par mon frère qui a fait l’arrangement des voix. On s’inquiétait pas mal en se demandant si on parviendrait à le faire bien en pensant l’enregistrer chacun notre tour, phrase par phrase, plutôt qu’en live. Et en fait, au fur et à mesure qu’on le chantait, on a réussi à la faire en live.

 

Extendedplayer : Vous les avez prévenus que cette chanson avait une suite (« Grand Père II », chanson dont la chute va à l’encontre de ce qu’attendent les personnages dans le texte précédent – ndlr) ?

 

Renan Luce : Oui bien sûr, ils savaient.

 

Extendedplayer : Pour revenir sur votre parcours, vous n’avez pas du tout d’expérience de groupe ?

 

Renan Luce : Très peu. Au lycée j’avais deux-trois potes avec qui on faisait de la musique le midi où l’on essayait de réquisitionner une salle pour pouvoir jouer un peu. Mais je n’ai pas eu une vraie expérience de groupe avec des concerts. J’étais assez solitaire dans mon travail à ce moment-là.

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ PAR :

Marc Sapolin
De l’organisation de concerts aux interviews d’artistes il n’y avait qu’un pas. Plus de vingt-cinq ans de rencontres avec les artistes et toujours la passion de la découverte.

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